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AUTHOR
Laurent Brun
La combinaison de méthodes, fondement de la protection intégrée
National audience; En raison de leurs impacts sur l’environnement et la santé, les réglementations récentes visent à réduire l’usage des pesticides en agriculture.Pour s’adapter, peut-on se limiter à quelques ajustements techniques ? Faut-il repenser les bases même du raisonnement de la santé des plantes selon les principes de la protection intégrée ? Quelles innovations ? Comment favoriser ces transitions ?À partir de cas concrets (travaux expérimentaux et enquêtes de terrain), les auteurs explorent les différents moyens d’action (techniques et organisationnels) pour réduire la dépendance des systèmes de culture à l’égard des pesticides. Ils en montrent aussi les limites actuelles.
Peut-on se passer du cuivre en protection des cultures biologiques ?
Le cuivre est utilisé pour contrôler diverses maladies fongiques ou bactériennes, principalement sur vigne, en productions fruitières et en cultures légumières. Il constitue la seule substance active à effet fongicide fort et gamme d’action large homologuée en agriculture biologique. Or la mise en évidence d’effets environnementaux négatifs du cuivre, notamment sur les organismes du sol, a conduit à des restrictions réglementaires d’usage (plafonnement des doses autorisées), et même à son interdiction comme pesticide dans certains pays d’Europe du Nord. De ces restrictions croissantes à l’emploi du cuivre, qui posent des difficultés notamment aux producteurs qui ne peuvent recourir à des fo…