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La battaglia di Himera (480 a.C.) nelle inerpretazioni storiografiche antiche e nelle moderne riletture di G. Grote ed E.A. Freeman

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Il sincronismo tra le battaglie di Himera e Salamina è stato codificato dalla storiografia antica con l’intento di unificare la Grecità, metropolitana e occidentale, nella comune celebrazione della vittoria contro il barbaro: un nome che accomuna indistintamente Cartaginesi e Persiani. Le due vittorie vennero interpretate tout court come un trionfo della civiltà sulla barbarie. Su questa stessa linea interpretativa si sono mosse alcune analisi della storiografia moderna (XIX-XX sec.) anch’esse caratterizzate da forti connotazioni ideologiche. L’attenzione si sofferma in particolare sulle riletture che degli eventi del 480 a.C. hanno dato G. Grote ed E. A. Freeman; nei loro lavori è possibile individuare una prospettiva “eurocentrica” e filo-occidentale che va a sovrapporsi alla riflessione antica. I due studiosi sono accomunati dalla volontà di inserire questo evento siceliota in un immaginario percorso di civilizzazione, svoltosi attraverso i secoli, che pone sullo stesso piano la vittoria greca contro Cartaginesi e Persiani e la vittoria normanna contro i Saraceni, entrambe avvenute in Sicilia. Le synchronisme entre la bataille de Salamine et d’Himère a été codifié par l'ancienne historiographie dans le but d'unifier la civilisation grecque, d’Orient et d’Occident, dans la commune célébration de la victoire contre le « barbare » (un mot qui est valable indistinctement pour Carthaginois et Perses). Les deux victoires ont été tout court interprétées comme un triomphe de la civilisation sur la barbarie. Certaines analyses de l'historiographie moderne (XIX-XX siècles) ont suivi la même ligne interprétative et sont également caractérisées par des fortes connotations idéologiques. Mon attention a été en particulier attirée sur les interprétations des événement du 480 av. J.-C. formulées par G. Grote et E. A. Freeman ; dans leurs œuvres est possible retrouver une perspective «euro-centrique» et occidentale qui se superpose à la pensée ancienne. Les deux chercheurs ont essayé de insérer cet événement sicilien dans un imaginaire parcours de civilisation, qui se déroule pendant les siècles. La victoire grecque contre les Perses et les Carthaginois est ainsi mise sur le même plan que la victoire normande contre les Sarrasins en Sicile.