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RESEARCH PRODUCT

Savigny-le-Sec, Côte d’Or, « Au Buisson Potin », « En la Combotte Antoine » : Occupations funéraires protohistoriques et antiques.

Frédéric DeveveyFranck DucreuxStéphane LendaSylvie Mouton-venaultMarie-agnès Widehen

subject

Tombe protohistoriqueCéramique antique -- GauleIncinérations[SHS] Humanities and Social SciencesCoffre funéraire en pierreNécropole Gallo-Romaine

description

La nécropole protohistorique : « En la combe Antoine »Trois tombes construites ont été mises au jour en 2008, puis en 2009. Le mobilier découvert associé à deux dessépultures nous oriente vers une datation globale située aux alentours de la première moitié du Bronze ancien. Lesdatations radiocarbone effectuées en 2009 et 2010 permettent de dater les os entre le début du XXe siècle et la fin duXVIIe siècle avant notre ère. La tombe St.116 (fouillée en 2008) correspondait l’inhumation individuelle d’une jeune femme probablement décédée en fin de grossesse ou au cours de son accouchement.La tombe St.117 (fouillée en 2008) était située à proximité de la tombe St.116. Son état de conservation était médiocre.Une épingle à tête en palette tout à fait semblable à l’épingle découverte dans la tombe du Petit-Mont-des-Vignes auxBourroches à Dijon, a été découverte dans cette tombe. Il s’agit de la deuxième épingle de ce type découverte associée à un ensemble sépulcral du début du Bronze ancien.La nécropole gallo-romaine : « Au Buisson Potin »Le secteur de la nécropole gallo-romaine a été décapé sur une surface de 1429 m² et correspond grossièrement à unrectangle de 22 m de large sur 64 m de long et dont l’orientation générale est sud-ouest / nord-est.Les structures funéraires apparaissaient dans la partie inférieure de l’horizon cultural, implanté directement sur lesubstrat calcaire, à une profondeur maximale de 0,30 m sous le niveau de sol actuel. Cette situation stratigraphiqueà fortement endommagé certaines structures. La fouille avait d’abord permis de découvrir des structures liées à lacrémation des corps comme un ustrinum implanté sur l’aire d’un monument. Cet espace était délimité par un fosséquadrangulaire, partiellement architecturé avec des murets et conjointement laissé ouvert pour partie.C’est dans le comblement de ces segments qu’ont été découverts des fosses sépulcrales contenant des os brûlés. Lemode de versement des restes osseux était identique à celui observé dans les autres tombes du site, à savoir répartisanarchiquement dans le remplissage. En revanche, la représentation de l’individu permettait de caractériser cessépultures comme incinérations.

https://hal.science/hal-04041886