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RESEARCH PRODUCT

Rendre public. L'infrastructure à l'épreuve de l'antiville mafieuse

Tesoriere Zeila

subject

Settore ICAR/14 - Composizione Architettonica E UrbanaPizzo Sella Ville illégale Abusivisme Architecture de pente

description

Il testo discute alcuni dei risultati di una ricerca pluriannuale finanziata dal Ministère de l’Education in Francia, svolta presso il LIAT, UMR de l’ENSA Paris Malaquais. Essa affronta la questione della crisi del sistema degli edifici e spazi pubblici e della stessa nozione di Pubblico in territori fortemente marcati dalla capacità economica e politica di forze antidemocratiche di produrre il costruito. Le materie urbane illegali sono oggetti controversi delle nostre democrazie. La transizione giuridica al patrimonio dello Stato determinata dalle sentenze di confisca è condizione necessaria ma non sufficiente alla loro piena transizione a beni pubblici. L’architettura viene chiamata in causa da questo tema che aggiorna le politiche della “giustizia spaziale”. Sulla base di fonti inedite ed originali, la ricerca ricostruisce la controversa vicenda di Pizzo Sella, collina che borda la città di Palermo, oggetto dell’ultimo violentissimo attacco dell’edilizia speculativa mafiosa compiuto fra gli anni Settanta e Ottanta, confiscato nel 2000 e oggi parte dei beni pubblici della città di Palermo. Chiedendosi in che modo rendiamo pubblici tali edifici, la ricerca descrive caratteri formali e potenzialità spaziali di ciò che è stato costruito dalle forze antidemocratiche a forte capacità finanziaria, operanti incontrastate in molte città alla fine del Novecento, dimostrando che la dimensione semantica e linguistica del costruito illegale resta da indagare. Definire i modi del progetto di architettura per i beni confiscati significa intervenire sul costruito compiuto, incompiuto o obsolescente del secondo Novecento, aggiornando le questioni della sostenibilità, estesa alle sue accezioni socioeconomiche, oltre che ambientali, ed esplorando valori che innovano il concetto di patrimonializzazione, all’intersezione con le consuete aggettivazioni paesaggistiche e storico-artistiche. Le texte présente une partie des résultats d’une recherche pluriannuelle financée par le ministère de l’Éducation en France et menée au LIAT, UMR de l’ENSA Paris Malaquais. L’on y aborde la question de la crise du public, en tant que système bâti urbain, ainsi que de la notion même de Public, au sein de territoires fortement marqués par la capacité à produire le bâti de forces anti-démocratiques. Les matières urbaines illégales sont des objets controversés de nos démocraties. Leur transfert juridique aux biens de l'État déterminé par les confiscations est une condition nécessaire mais non suffisante pour leur transformation complète à biens publics. L'architecture est remise en cause par ce thème, qui met à jour les politiques de «justice spatiale». Sur la base de sources inédites et originales, la recherche restitue l'histoire controversée de Pizzo Sella, une colline bordant la ville de Palerme, objet de la dernière agression de la spéculation mafieuse, accomplie entre les années soixante-dix et quatre-vingt. Confisquée en 2000, la colline est aujourd'hui une partie des biens publics de la ville de Palerme. En se demandant comment on rend ces bâtiments publics, la recherche montre que la dimension sémantique et linguistique de la construction illégale reste à étudier, décrivant les caractéristiques formelles et le potentiel spatial de l'œuvre bâtie de forces antidémocratiques à forte capacité financière, qui opèrent inéluctablement dans de nombreuses villes à la fin du XXe siècle. Définir les voies du projet architectural concernant les biens confisqués, c'est intervenir sur l’inachevé ou l’obsolète de la seconde moitié du XXe siècle, actualiser les enjeux de la durabilité, étendue à ses acceptions socio-économiques, ainsi que environnementales, et explorer des valeurs qui innovent le concept de patrimoine, à l'intersection entre l’idée courante de paysage habituel et ses adjectivations historico-artistiques.

http://hdl.handle.net/10447/492637