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RESEARCH PRODUCT

Les néoplasies plasmocytaires et autres dysglobulinémies en population générale

Morgane MounierMarc Maynadié

subject

03 medical and health sciencesMedical Laboratory Technology0302 clinical medicine030220 oncology & carcinogenesisBiochemistry (medical)030204 cardiovascular system & hematologyAnalytical Chemistry

description

Resume Les neoplasies plasmocytaires occupent en 2012 en France le premier rang des hemopathies malignes en nombre. Majo-ritairement il s’agit de myelome multiple ou de plasmocytome (MM/P) mais on retrouve aussi des pathologies de severite variable. La classification OMS actuelle definit les gammapathies monoclonales de signification indeterminee en une entite a part entiere. Des progres importants dans la prise en charge de ces pathologies ont ete realises grâce a une meilleure connaissance de la maladie et a l’utilisation de nouvelles molecules therapeutiques. Ces progres peuvent etre visualises par l’etude des tendances d’indicateurs epidemiologiques en population generale. Les donnees francaises issues de la base des registres de cancer rapportaient pour les neoplasies plasmocytaires en 2012, un taux d’incidence standardisee a la popu-lation mondiale de 4,2 chez l’homme et de 2,9 chez la femme pour 100 000 personnes-annees. L’augmentation observee d’incidence depuis 1980, tendait a etre moins marquee apres 2005. Les MM/P restent des pathologies de mauvais pronostic avec une probabilite de survie nette standardisee de 53 % a 5 ans. Cependant, les progres realises dans la prise en charge des MM/P ont permis d’ameliorer la survie des patients sur les periodes de diagnostic recentes, plus specifiquement pour les sujets plus jeunes. L’actualisation des indicateurs epidemiologiques pour l’annee 2018 a venir permettra de verifier si ces tendances positives se poursuivent.

https://doi.org/10.1016/s1773-035x(19)30222-9