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RESEARCH PRODUCT
Diversité génétique au sein de la forme spéciale cyclaminis de Fusarium oxysporum et recherche d’un marqueur spécifique
Charline LecomteVeronique Edel-hermannAgnès LangloisNadine GautheronClaude AlabouvetteFabien RobertChristian Steinbergsubject
[SDV] Life Sciences [q-bio][SDE] Environmental Sciences[SDV]Life Sciences [q-bio][SDE]Environmental Sciences[SDV.BV]Life Sciences [q-bio]/Vegetal Biology[SDV.BV] Life Sciences [q-bio]/Vegetal Biologycyclamenmarqueur moléculairedétectionfusariosediversitédescription
Le cyclamen est la 3e plante fleurie la plus vendue en France. Une des maladies dommageables de cette culture est la fusariose, causée par Fusarium oxysporum f. sp. cyclaminis (FoCy). Cette forme spéciale, inféodée au cyclamen n’est pas différenciable des autres formes spéciales et souches saprophytes. En se développant dans le xylème, FoCy entraîne la mort de la plante. Quand les symptômes externes apparaissent, la plante est condamnée. La lutte chimique est inefficace, la lutte variétale est inexistante, et les mesures prophylactiques sont difficilement applicables. Pour détecter le pathogène précocement et améliorer la lutte, nous nous sommes intéressés à sa diversité génétique. Pour cela, une collection de souches regroupant des souches de FoCy issues de collections et des souches identifiées comme Fusarium sp. isolées de cyclamen malades a été constituée. La diversité génétique de cette collection a été caractérisée par séquençage de régions polymorphes d’ADN. D’autres formes spéciales de l’espèce, d’autres Fusarium sp. et d’autres champignons telluriques ont été rassemblées dans cette collection. Six groupes de souches pathogènes génétiquement différents se distinguent dans cette population. Les 4 groupes de compatibilité végétative (VCG) déjà décrits sont présents dans un seul groupe. Bien que la pathogénicité de tous les isolats ne soit pas encore vérifiée, chacun des groupes contient au moins une souche pathogène. Par conséquent, il existerait au moins 5 VCG. En outre, si des isolats se révélaient non pathogènes, cela signifierait que des souches pathogènes et non pathogènes d’un groupe sont plus proches que des souches pathogènes de groupes différents. Le problème posé par cette diversité a déjà été rencontré pour d’autres formes spéciales. Des évènements génétiques indépendants ont certainement donné naissance à ces groupes et au caractère pathogène ou saprophyte. Quels sont-ils? Qu’elle en est l’origine ? Il apparait que la diversité génétique de FoCy est plus grande que celle connue, d’où la nécessité d’identifier un marqueur moléculaire spécifique par RAPD-SCAR (Random Amplified Polymorphic DNASequenced Characterized Amplified Region). La RAPD a déjà permis d’apporter des réponses pour d’autres formes spéciales comme batatas, chrysanthemi et vasinfectum. En la couplant au SCAR, on s’affranchit du manque de reproductibilité de la RAPD. Cette approche devrait fournir le marqueur commun et spécifique, au-delà de cette diversité intra spécifique.
year | journal | country | edition | language |
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2014-01-27 |