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RESEARCH PRODUCT
Les études hédoniques soutiennent-elles une valeur verte élevée dans le bâtiment ? Une réponse par la méta-analyse
Florian FizainePierre VoyeCatherine Baumontsubject
certificationmodèle hédoniqueefficacité énergétique[SHS.ECO]Humanities and Social Sciences/Economics and FinancebâtimentJEL: Q - Agricultural and Natural Resource Economics • Environmental and Ecological Economics/Q.Q4 - Energy/Q.Q4.Q48 - Government Policy[SHS]Humanities and Social ScienceslabelsJEL: Q - Agricultural and Natural Resource Economics • Environmental and Ecological Economics/Q.Q5 - Environmental Economics[SHS.ENVIR] Humanities and Social Sciences/Environmental studies[SHS.ENVIR]Humanities and Social Sciences/Environmental studiesMéta-analyseJEL: R - Urban Rural Regional Real Estate and Transportation Economics/R.R5 - Regional Government AnalysisJEL: C - Mathematical and Quantitative Methods/C.C1 - Econometric and Statistical Methods and Methodology: General/C.C1.C19 - OtherJEL: H - Public Economics/H.H5 - National Government Expenditures and Related Policies/H.H5.H54 - Infrastructures • Other Public Investment and Capital Stock[SHS] Humanities and Social Sciences[SHS.ECO] Humanities and Social Sciences/Economics and Financedescription
International audience; La place majeure occupée par le secteur du bâtiment dans la consommation d'énergie (40%) et les émissions de gaz à effet de serre (1/3 des émissions) explique le développement du débat scientifique axé sur la réduction de l'impact environnemental du bâtit et sur ses leviers. Ces dernières années ont notamment vu croitre une littérature considérable relative à la disposition à payer du public pour les bâtiments « verts » labélisés par des écolabels, cette « valeur verte » étant estimée dans la grande majorité des études via des modèles hédoniques. Dans cet article, nous proposons d'offrir une synthèse de ces résultats dans le cadre d'une méta-analyse portant sur plus d'une cinquantaine d'études à travers le monde. Deux résultats sont produits. Grâce à un modèle à effets aléatoires multi-niveaux et une régression MCO pondérée robuste au regroupement, nous fournissons tout d'abord une estimation moyenne ainsi qu'un intervalle de confiance du premium de prix concédé par les agents économiques (prix de vente) pour accéder à un bâtiment vert. Cette estimation nous permet de corroborer l'intérêt et la pertinence économique de l'investissement dans la rénovation du bâtiment. Toutefois, un important biais de publication semble affecter cette thématique et sa correction amène à une division par deux de la valeur verte immobilière (de 8 à 4 %). Ensuite, nous analysons les facteurs susceptibles d'être à la source de la dispersion des résultats via une méta-régression basée sur différents modérateurs (type de publication, période d'analyse et zone géographique de l'échantillon, technique économétrique employée…). Divers tests statistiques et méthodes alternatives de sélection sont également réalisés pour étayer la robustesse de ces résultats. Nous terminons par un certain nombre de recommandations à destination des recherches futures permettant une meilleure comparabilité des résultats ainsi que par des suggestions aptes à éclairer l'efficacité des politiques publiques visant la soutenabilité du secteur du bâtiment.
year | journal | country | edition | language |
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2018-01-01 |