Le banquier central, du mutisme à la communication permanente : la tonalité du discours de la B.C.E. et son impact
Nous proposons une études théorique et empirique de l'influence du discours de la BCE à travers l'analyse des éditoriaux des bulletins mensuels. Le résultat principal est que le discours n'a qu'une influence très relative sur les variables réelles et dès qu'on réintègre les taux, l'influence du discours disparaît. Le discours apparaît donc juste comme enregistrant la conjoncture et accompagnant l'évolution des taux. Le discours en tant que tel n'a pas de réel impact en dehors du fait qu'il est corrélé à la politique monétaire si bien que cela peu entraîner une confusion.