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Véronique Zimpfer
Comparaison entre PESQ et MUSHRA pour l’estimation de la qualité audio d’un signal de parole enregistré par des microphones « non-conventionnels »
Lorsque l'on parle, on génère non seulement du signal aérien, mais aussi des vibrations qui se propagent dans les différents éléments constituant notre tête. Ces vibrations contiennent l’information du signal de parole et peuvent être enregistrées. On appelle microphones « non conventionnels » tous les capteurs permettant d’enregistrer ces signaux se propageant dans notre corps. Les microphones non conventionnels sont souvent moins sensibles au bruit ambiant que les microphones acoustiques classiques, ils peuvent être utilisés dans des environnements difficiles et ils sont compatibles avec les équipements de tête tels que les masques de protection NRBC. Le plus ancien microphone « non conve…
Altérations des formants par l’utilisation de microphones « non conventionnels »
Dans les environnements bruyants la communication à distance est un véritable défi. L’utilisation de microphones classiques enregistrant l’onde aérienne émise par la bouche et les narines peut poser problème tant sur le plan de l’ergonomie que sur celui de la robustesse dans l’acquisition du signal de parole. Les microphones non conventionnels (laryngophones, microphones à conduction osseuse, microphones intra-auriculaires …) qui mesurent le signal de parole se propageant au travers du corps, apportent une nouvelle solution. En effet, ils sont moins sensibles aux bruits environnants et sont compatibles avec des équipements de tête comme les masques à gaz. Cependant l’intelligibilité et la q…