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RESEARCH PRODUCT

Les biostimulants ont-ils un impact sur la résistance induite par des éliciteurs contre le mildiou de la vigne ?

Yuko KrzyzaniakMarie-claire HeloirEstelle MoreauSophie TrouvelotMarielle Adrian

subject

[SDV] Life Sciences [q-bio]biostimulantsmodes d'action[ SDV ] Life Sciences [q-bio]mildiou[SDV]Life Sciences [q-bio]éliciteursphysiologievigne

description

SPEINRAUBIPM DOCT; La culture de la vigne constitue un intérêt économique majeur, mais la plupart des cépages sont sensibles aux maladies cryptogamiques telles que le mildiou. Protéger les vignobles contre ces maladies requiert souvent des fongicides de synthèse dont certains posent des problèmes environnementaux et sanitaires. Une stratégie potentielle serait d’utiliser des éliciteurs, molécules capables d’activer les réactions de défenses et d’établir un état de résistance face à une future attaque d’agents pathogènes. Cette stratégie est efficace sur des vignes cultivées en serres, mais reste non maîtrisée en conditions extérieures. Notre objectif est donc d’identifier des solutions susceptibles d’en améliorer l’efficacité afin de maîtriser cette stratégie au vignoble. Contrairement à un fongicide qui agit directement sur l’agent pathogène, l’induction de résistance sollicite la plante et peut être couteuse en énergie. Son efficacité peut donc être conditionnée par l’état physiologique de cette dernière. Or, d’autres composés appelés biostimulants, sont capables quant à eux d’améliorer l’état physiologique de la plante, en renforçant par exemple l’absorption racinaire, ou l’activité photosynthétique. L’hypothèse est donc que le renforcement de l’état physiologique par l’application de biostimulants permettrait d’aider la vigne à mettre en place plus efficacement ses mécanismes de défense, et à terme, d’accroitre la protection assurée par les éliciteurs. Les objectifs de cette thèse sont donc, pour le pathosystème vigne/Plasmopara viticola (agent du mildiou) : 1. Evaluer l’efficacité d’une série d’éliciteurs candidats seuls en protection contre le mildiou et étudier leurs modes d’action ; 2. Définir une méthodologie permettant d’étudier l’effet d’une série de biostimulants candidats, puis évaluer leurs effets seuls sur le développement (phénotypage aérien et racinaire) et le fonctionnement (activité photosynthétique, métabolisme primaire et phytohormones) de la vigne ; 3. Etudier l’effet combiné de biostimulants et d’éliciteurs sur la résistance résultante contre le mildiou.

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01602761