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RESEARCH PRODUCT
Photovaporisation prostatique au laser Greenlight® : comparaison des couts (microcosting) et des recettes (t2a)
C. LejeuneE. MoureyP. FagnoniM. GuenfoudiLuc CormierL. BrunetN. Garniersubject
business.industryUrologyMedicinebusinessHumanitiesdescription
Objectifs Depuis une vingtaine d’annees, la chirurgie de l’HBP est marquee par le developpement de techniques lasers sans GHS specifique necessitant un dispositif medical couteux ( fibre laser ) non rembourse en sus des GHS. L’objectif a ete d’evaluer le cout d’une telle intervention en hospitalisation complete afin de le comparer aux recettes percues (GHS) et aux couts estimes par l’etude nationale des couts a methodologie commune (ENCC). Methodes C’est une etude prospective, observationnelle et descriptive des couts de prise en charge. Les ressources medicales directes et indirectes ont ete identifiees et valorisees. Chaque sejour a ete decompose en deux periodes. Les couts de la phase peroperatoire ont ete valorises par la methode du microcosting et ceux des phases pre et postoperatoires d’apres les donnees d’hospitalisation en cout a la journee. Ce cout global moyen a ete compare aux recettes percues par l’hopital au travers de la valorisation du GHM en GHS et au cout estime par l’ENCC. Nous avons determine la part de l’acte et du DM specifique dans le cout du sejour. Resultats Douze patients pris en charge en hospitalisation complete ont ete inclus entre mars et juin 2015. Le cout de prise en charge d’une HBP par photovaporisation au laser Greenlight ® est evalue a 3926,10€ par patient. L’etude montre un ecart de 1004,78€ entre ce cout moyen et les recettes percues par l’hopital (3926,10€ vs 2921,32€). La comparaison de nos resultats aux couts moyens estimes par l’ENCC apporte un resultat similaire (3926,10€ vs 2989,92€). La part des DM et consommables, evaluee dans notre etude a 27 % du cout moyen total est largement sous-representee par l’ENCC (27 % vs 10 %). Les chirurgies au laser permettent de diminuer la duree moyenne de sejour par rapport a la chirurgie de reference (RTUP). Nous retrouvons une DMS de 3,1 jours contre 3,8 jours estime par l’ENCC 2013. Conclusion Notre etude montre les limites de la T2A aux techniques recentes qui ne beneficient pas de GHS specifique, pour lesquelles un desequilibre entre les recettes et les couts engages limite leurs developpements. La prise en charge en ambulatoire de ces interventions, si l’etat clinique et social du patient le permettent, est une des pistes d’amelioration de la rentabilite a l’hopital.
year | journal | country | edition | language |
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2016-11-01 | Progrès en Urologie |