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RESEARCH PRODUCT

Comment la plante récupère-t-elle après un stress hydrique ? Une étude écophysiologique et moléculaire chez la légumineuse à graines Pisum sativum

Mégane CouchoudMarion PrudentVanessa VernoudChristophe Salon

subject

[SDV] Life Sciences [q-bio][ SDV ] Life Sciences [q-bio]architecture racinaire[SDV]Life Sciences [q-bio]récupérationstress hydriquepois (Pisum sativum)fixation d'azote symbiotique

description

EABAPGEAPSI DOCT INRA; Le pois (Pisum sativum) possède la capacité de fixer l’azote atmosphérique via une symbiose avec des bactéries du sol, permettant ainsi de s’affranchir d’engrais azotés. Cependant, ce processus est très sensible au stress hydrique, et reste affecté même lorsque les conditions hydriques redeviennent optimales. Or, la capacité d’une plante à récupérer après un stress hydrique peut être déterminante pour l’élaboration de son rendement. Pourtant, les mécanismes enclenchés lors de la phase de récupération restent peu connus. Le but de cette thèse est d’évaluer la capacité de la plante à récupérer après un stress hydrique et d’identifier les processus écophysiologiques et moléculaires ainsi que les signaux intra-plante sous-jacents à cette récupération. Pour cela, deux génotypes contrastés pour leur architecture racinaire et pour leur capacité à récupérer après un stress hydrique ont été sélectionnés. Les processus écophysiologiques impliqués dans la récupération après le stress seront analysés en utilisant un cadre d’analyse structure-fonction associé à une étude des flux d’eau, de carbone et d’azote au sein du continuum sol-plante-atmosphère. Les processus moléculaires seront étudiés via des analyses transcriptomiques et métabolomiques afin d’identifier respectivement les gènes clés et les principales voies métaboliques impliqués. Cette combinaison d’approches permettra de contribuer à la conception d’idéotypes de pois mieux adaptés à des conditions hydriques fluctuantes.

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01603276