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RESEARCH PRODUCT
Variabilité architecturale du test chez le genre Collyrites (Echinoidea, Disasteroidea) au Jurassique moyen.
Didier AngenardSébastien MoyneJacques Thierrysubject
ArchitecturePaleontologyBathonien–CallovienOursins irréguliersSystème apical[ SDU.STU.PG ] Sciences of the Universe [physics]/Earth Sciences/Paleontologydescription
Resume L’evolution de l’architecture du test et en particulier celle du « complexe systeme apical–periprocte » chez le genre Collyrites (Echinoidea, Disasteroidea) est analysee pour les especes des etages Bathonien et Callovien (Jurassique moyen) provenant de plusieurs localites du bassin de Paris. Le systeme apical du genre Collyrites est subdivise en deux parties : (i) une partie anterieure, denommee trivium, composee de quatre plaques genitales (1, 2, 3, 4) et de trois plaques ocellaires (II ; III ; IV) ; (ii) une partie posterieure, denommee bivium, composee de deux plaques ocellaires (I, V) et d’une plaque genitale (5), sans gonopore et non fonctionnelle, entourant le periprocte. Le passage Bathonien–Callovien est marque par une disjonction du bivium en deux sous-ensembles : les plaques ocellaires (I et V) d’une part, et le periprocte et la plaque genitale (5) d’autre part. La plaque genitale 5 qui a tendance a basculer dans le periprocte n’est pas toujours observable. Cette disjonction entre bivium et periprocte s’accompagne de modifications architecturales. L’architecture du trivium reste relativement stable pendant le Bathonien et le Callovien ; une plaque supplementaire peut toutefois venir s’inserer dans le trivium. L’architecture du bivium est beaucoup plus variable, en rapport avec la separation du periprocte et des plaques ocellaires. Au fur et a mesure qu’augmente la distance separant le bivium du periprocte, des plaques supplementaires, de plus en plus nombreuses, s’intercalent dans l’intervalle ainsi cree. Dans le meme temps, la taille de ces plaques supplementaires augmente de maniere significative. De plus, quelques specimens du Bathonien et du Callovien peuvent presenter une architecture apicale atypique avec une plaque genitale supplementaire ou une plaque genitale comportant deux pores. Ces observations sont interpretees dans le cadre du modele extraxial axial theory (EAT) : (i) le « squelette axial » est compose par les plaques ocellaires et celles des ambulacres et des interambulacres ; (ii) le « squelette extraxial » correspond aux plaques genitales, aux plaques supplementaires et a celles qui entourent le periprocte. L’etude presentee montre que la majorite de la variabilite observee sur le bivium est liee a un fort developpement du squelette extraxial entre le Bathonien et le Callovien alors que le squelette axial reste stable au cours de cette periode.
year | journal | country | edition | language |
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2007-10-01 |