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RESEARCH PRODUCT
Megacities without Global Functions.
Jean-marie HuriotLise Bourdeau-lepagesubject
Corruptionmedia_common.quotation_subjectvilles globalesmegacitiesDeveloping countrylcsh:G1-922économie urbaineGlobalizationmégapolesGlobal city[ SHS.ECO ] Humanities and Social Sciences/Economies and financesinstitutions[SHS.ECO] Humanities and Social Sciences/Economics and Financemedia_commonInformal sectorCorporate governanceGeneral Medicine[SHS.ECO]Humanities and Social Sciences/Economics and Financeglobal citiesGeographyMegacitycityurban economicsEconomic systemExternalitylcsh:Geography (General)globalizationdescription
Present urban evolution is characterized by two major phenomena. On the one hand, the number of very large cities, the megacities, increases dramatically, especially in the less developed countries (LDCs). On the other hand, globalization leads to the emergence of cities coordinating complex and global economic activities, the global cities, especially in the more developed countries (MDCs). So, the two phenomena are diverging. A number of megacities do not exhibit any global function.The global performances of megacities are well correlated with their degree of economic development. But it is worth wondering why economic underdevelopment is consistent with urban growth but not with city globalization.The paper develops the following arguments. The global city is able to coordinate complex and global activities. This ability supposes the capacity to interact, to cooperate in accordance with coherent, well established and well accepted rules of the game, i.e. with institutions. These rules play a large part in the mega-global divergence. The bad quality of governance, the low level of social connectivity, the high level of corruption, are important obstacles to city globalization in LDCs. The existence of an important informal sector may explain that cities in LDCs grow beyond the size compatible with their economic resources and with their ability to generate externalities favourable to city globalization. L’évolution urbaine contemporaine est marquée par deux phénomènes. D’une part, le nombre des très grandes villes, les mégapoles, augmente rapidement, tout particulièrement dans les pays moins développés. D’autre part, la globalisation fait émerger des villes qui coordonnent les activités économiques complexes et globales, les villes globales, tout particulièrement dans les pays plus développés. Ainsi, les deux phénomènes divergent. Un grand nombre de mégapoles n’ont aucune fonction globale.Les performances globales des mégapoles sont bien corrélées à leur niveau de développement économique. Mais on peut se demander pourquoi un faible niveau de développement est compatible avec la croissance urbaine et pas avec la globalisation urbaine.Le papier développe l’argumentation suivante. La ville globale est en mesure de coordonner les activités complexes et globales. Cette capacité suppose la possibilité d’interagir, de coopérer en accord avec des règles du jeu bien établies et acceptées, c’est-à-dire les institutions. Celles-ci jouent un rôle important dans la divergence méga-global. La mauvaise qualité de la gouvernance, le faible niveau de connectivité sociale, la forte corruption sont d’importants obstacles à la globalisation urbaine dans les pays moins développés. L’existence d’un important secteur informel pourrait expliquer que les villes concernées s’accroissent au-delà de la taille compatible avec leurs ressources économiques et de leur capacité à engendrer des externalités favorables à la globalisation urbaine.
year | journal | country | edition | language |
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2007-03-01 |