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RESEARCH PRODUCT

Évaluation du jugement temporel après l'introduction d'un stimulus émotionnel de nature olfactive : apport dans le diagnostic différentiel entre la maladie d'Alzheimer et les troubles de l'humeur

Maurice GiroudOlivier RouaudMartine Lemesle-martinCorinne Aboa-ebouléAuriane GrosYannick BéjotDominique ValentinSophie Guillemin

subject

horloge biologiquePhilosophyCognitive Neuroscience[SCCO.NEUR]Cognitive science/Neuroscience[ SCCO.PSYC ] Cognitive science/PsychologyBehavioral NeuroscienceNeuropsychology and Physiological Psychology[ SDV.MHEP ] Life Sciences [q-bio]/Human health and pathologyémotionsamorçage[ SCCO.NEUR ] Cognitive science/Neuroscience[SCCO.PSYC]Cognitive science/PsychologyHumanities[SDV.MHEP]Life Sciences [q-bio]/Human health and pathology

description

Revue non indexée dans le JCR.; La multiplicité des termes et des théories concernant les émotions rend leur évaluation particulièrement complexe. La majorité des évaluations actuelles ne prend en compte que l’expérience psychique de l’individu et omet la part implicite des processus émotionnels. Les procédures d’amorçage permettent d’étudier ce type de traitement inconscient. En nous appuyant sur les paradigmes d’amorçage affectif et les modèles d’horloge interne, nous avons élaboré un paradigme d’amorçage émotionnel. Il consiste en une tâche de jugement temporel après l’introduction d’un stimulus émotionnel. En temps normal, l’introduction d’un tel stimulus va créer une activation de l’horloge interne par les réactions physiologiques qui l’accompagnent et générer une surestimation temporelle. Dans le cas d’une atteinte frontale et en absence d’un système d’anticipation et de régulation émotionnelle, un syndrome d’hypofonctionnement limbique est attendu. Il se traduit dans le test d’amorçage émotionnel par une surestimation temporelle moins importante que la normale. À l’inverse une atteinte temporale se caractérise par un effet d’amorçage plus important et une surestimation temporelle. Il correspondrait à un syndrome d’hyperfonctionnement limbique. L’intérêt de ce paradigme a été étudié dans le diagnostic différentiel entre la maladie d’Alzheimer et les troubles de l’humeur où l’on attend un dysfonctionnement limbique inverse du fait des régions atteintes. Cet article a pour but de présenter cette première recherche effectuée et donc un premier apport d’un test évaluant le traitement émotionnel implicite. L’objectif final est de pouvoir ensuite généraliser l’utilisation de ce test à l’observation d’autres pathologies afin de mieux comprendre les troubles émotionnels et les répercussions comportementales qui les composent.

10.1684/nrp.2014.0297https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01249254