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RESEARCH PRODUCT

Évolution des précipitations extrêmes dans le bassin versant du Mono (Bénin-Togo) en contexte de variabilité / changement climatique.

Ernest Amoussou Pierre Camberlin S.h. Totin Vodounon Yves Tramblay C. Houndenou Gil Mahé J.-e. Paturel M. Boko

subject

loi GEV[SDU.STU.CL] Sciences of the Universe [physics]/Earth Sciences/Climatology[SDU.STU.CL]Sciences of the Universe [physics]/Earth Sciences/Climatologyprécipitations extrêmesbassin versant du Mono7 pages[ SDU.STU.CL ] Sciences of the Universe [physics]/Earth Sciences/ClimatologyComputingMilieux_MISCELLANEOUSsimulations régionales du climat

description

International audience; Dans le golfe de Guinée et dans le bassin du Mono, au Bénin-Togo, en particulier, la population est de plus enplus exposée aux événements de précipitations extrêmes ou à l’intensité de ces événements causant des inondations de plusen plus récurrentes dans un environnement où on assiste à une croissance démographique galopante. L’objectif de cetteétude est : 1) d’analyser l’évolution des précipitations extrêmes dans le bassin au cours de la période 1988-2010 à partir dedonnées pluviométriques krigées ; 2) d’effectuer une comparaison avec les simulations régionales à 50 km de résolutionproduites par les modèles MPI, ICT, SMH et METO dans le cadre du projet Européen ENSEMBLES ; 3) d’étudier lesextrêmes pluvieux futurs dans les simulations produites par ces mêmes modèles pour la période 2028-2050. Les donnéespluviométriques sont soumises à des méthodes de traitement statistique afin de déterminer les maxima annuels deprécipitation, la distribution fréquentielle des 99e centiles de précipitations journalières et les périodes de retour desextrêmes de pluies à partir de la loi GEV. Il ressort de cette étude une augmentation significative de l’intensité des pluiesmaximales journalières entre 1988 et 2010 dans le bassin du Mono, pouvant engendrer des risques d’inondation.L’ajustement de la loi GEV, ici de type Weibull, se révèle bien adapté pour la simulation des événements pluvieux extrêmes,avec des périodes de retour très marquées entre deux et dix ans dans les données observées et entre deux et vingt ans dansles données simulées.

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01117044