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RESEARCH PRODUCT

Quand et comment utiliser des graphes génétiques pour analyser le flux génétique dans des paysages hétérogènes ?

Paul SavaryHervé MoalStéphane GarnierGilles VuidelJean-christophe Foltête

subject

[SDE.BE] Environmental Sciences/Biodiversity and Ecology[SHS.GEO] Humanities and Social Sciences/GeographyThéorie des graphes[SHS.GEO]Humanities and Social Sciences/GeographyDispersion[SDE.BE]Environmental Sciences/Biodiversity and Ecologyconnectivité écologiqueLandscape geneticsSimulation

description

La connectivité écologique des habitats dépend de la topologie du réseau formé par les populations qui les occupent. Les graphes génétiques permettent i) d’identifier les chemins de dispersion directs en révélant cette topologie et ii) de quantifier la résistance des éléments paysagers à la dispersion. Nous avons étudié comment l’équilibre migration-dérive affecte les choix de construction de ces graphes et les inférences qui en découlent. Nous avons simulé le flux génétique entre 50 populations dans différents paysages et construit des graphes pondérés avec plusieurs distances génétiques et élagués selon différents critères. Nous avons ensuite comparé la capacité de ces graphes à i) représenter la topologie du réseau de dispersion et ii) à inférer l’effet du paysage simulé sur le flux génétique.L’élagage des graphes est nécessaire pour identifier les chemins de dispersion directs, et pour inférer l’effet du paysage lorsque l’équilibre migration-dérive n’est pas atteint. Les méthodes d’élagage basées sur le principe d’indépendance conditionnelle donnent les meilleurs résultats. La vérification du postulat d’équilibre migration-dérive doit déterminer le choix de la distance génétique utilisée.Ces résultats devraient notamment permettre d’améliorer les approches de modélisation des surfaces de résistance en génétique du paysage.

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02158491