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RESEARCH PRODUCT

Les parcs d’activités sportives récréatives en forêt

Patrick BouchetMalek Bouhaouala

subject

[SHS.PSY] Humanities and Social Sciences/Psychologyaccrobrancheactivitélcsh:Recreation. Leisure[SHS.PSY]Humanities and Social Sciences/Psychologypaint-balllcsh:GV1-1860réglementationsport

description

International audience; Les activités sportives touristiques ou de loisirs en forêt, à cause de leur croissance et de leur diversification, sont devenues un fait social en France. Elles se segmentent régulièrement, ce qui induit la création de nouvelles activités comme l’accrobranche et le paintball. Les « pionniers » d’une nouvelle activité sont motivés par sa nouveauté, son caractère distinctif (Bourdieu, 1979 ; Pociello, 1995) et la faible densité des pratiquants sur les sites secrets (Maurice, 1987) qui seront fatalement dévoilés à terme au grand public (Kalaora, 1993 ; Vigarello, 1981). Les espaces de pratique en forêt sont, au départ, des sites choisis par leurs adeptes pour leurs caractéristiques physiques, sans tenir compte, la plupart du temps, de leur statut foncier. Le présent article a pour objectif de proposer une approche conceptuelle et opérationnelle qui vise à développer de manière durable les parcs d’activités sportives récréatives en forêt. À partir d’un diagnostic des effets (positifs et négatifs) liés à la diffusion des APPN, il s’agit, dans un premier temps, de mettre en évidence les enjeux spécifiques liés au développement du paintball et de l’accrobranche qui ont connu un essor récent et souvent anarchique dans leur implantation en France. Dans un deuxième temps, deux orientations stratégiques sont envisageables afin de produire les conditions d’un développement durable pour les parcs dédiés à ces deux activités. Au final, il apparaît que la combinaison d’un contexte d’action favorable et le respect des réglementations nationale et internationale existantes est capable de créer les conditions d’un développement durable pour les parcs d’activités sportives récréatives en forêt en fonction des acteurs présents, des usagers visés et des sites associés. L’intérêt de cette double stratégie est de générer plus d’impacts positifs que négatifs, plus d’effets structurants que déstructurants, sur les territoires touristiques et de loisirs, en matière de préservation du milieu, de professionnalisation, de communication, de fréquentation, etc. L’intérêt réside également dans l’opportunité de favoriser un développement pérenne impliquant, sur le plan micro-environnemental, l’ensemble des acteurs (économiques, politiques, pratiquants, associations, etc.) qui s’engageraient, d’une manière volontariste, à respecter les règles, les contraintes et les sanctions qui émanent de l’application du Code forestier, de la Charte qualité du tourisme sportif durable et du PEFC.

10.7202/1070948arhttps://id.erudit.org/iderudit/1070948ar