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RESEARCH PRODUCT

Les deux faces – objective/subjective – de la mobilité sociale

Marie Duru-bellatAnnick Kieffer

subject

050402 sociologySociology and Political Science[SHS.SOCIO] Humanities and Social Sciences/Sociology[SHS.EDU]Humanities and Social Sciences/Education[SHS.EDU] Humanities and Social Sciences/EducationSentiment de mobilitéAscending/descending mobility03 medical and health sciencesMobilité sociale0302 clinical medicine0504 sociologyDéclassementSocial mobility030212 general & internal medicineSociologySubjective Perceptions of Mobility[SHS.SOCIO]Humanities and Social Sciences/SociologyObjectivité05 social sciencesAscension050401 social sciences methods[ SHS.EDU ] Humanities and Social Sciences/EducationIndividual TrajectoriesSubjectivity[ SHS.SOCIO ] Humanities and Social Sciences/SociologySelf perceptionSocial Mobility050902 family studiesObjectivityDestinéesSubjective perceptions of mobilityIndustrial relationsAscending/Descending MobilitySubjectivitéFrance0509 other social sciencesHumanitiesIndividual trajectories

description

06062; National audience; How does objective social mobility, traditionally measured with tables of mobility drawn up by sociologists, relate to feelings about mobility, i.e., how individuals perceive, explain and appraise their social trajectory? Using a question from a survey (Insee's Formation, qualification professionnelle), subjective mobility was statistically evaluated so as to bring the two approaches to mobility together and measure the (considerable) frequency of deviations. Subjective mobility was then analyzed qualitatively on the basis of interviews conducted with respondents in the same survey. This helps us account for deviations and identify the bundle of parameters that people use to assess their own mobility. Certain limits, both methodological and conceptual, are pointed out that classical statistical surveys encounter in dealing with mobility.; Cet article explore la relation entre la mobilité sociale objective, mesurée traditionnellement par les tables de mobilité établies par les sociologues, et les sentiments de mobilité, soit la manière dont les individus perçoivent, expliquent et jugent leur trajectoire sociale. Cette mobilité subjective est d'abord évaluée statistiquement à partir d'une question de l'enquête « Formation qualification professionnelle » de l'Insee. Cela permet de rapprocher les deux approches de la mobilité et de mesurer la fréquence, importante, des écarts. La mobilité subjective est ensuite saisie qualitativement, à partir d'entretiens réalisés avec des répondants à la même enquête. Cette démarche permet de mieux comprendre et renseigner les écarts, et de mieux cerner le faisceau de paramètres pris en compte par les individus pour juger leur mobilité. Au-delà, l'article pointe un certain nombre de limites tant méthodologiques que conceptuelles auxquelles se heurtent les enquêtes statistiques classiques dans le champ de la mobilité sociale.

10.1016/j.soctra.2006.08.001https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00135412