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RESEARCH PRODUCT
Dynamiques spatio-temporelles de la vigne (Vitis vinifera) au cours de l’Holocène en France d’après les enregistrements archéobotaniques (graines et fruits, charbons de bois)
Laurent BoubyLucie ChabalVincent BonhommeIsabelle BalyJanet BattentierEmmanuelle BonnaireManon CabanisCécile CallouCarine Cenzon-salvayreSylvie CoubrayGeneviève DaoulasDelhon ClaireMarie DerreumauxPriscille DhesseAlexa DufraisseFrédérique DurandIsabel FigueiralLaurie FlottesIsabelle GillotCharlotte HallavantAuréade HenryAngèle JeantyFlorian JedrusiakLéonor LiottierPhilippe MarinvalLucie MartinElsa NeveuLaure ParadisOdile PeyronRachel Pinaud-querrac'hPhilippe PoirierBénédicte PradatSidonie PreissNuria Rovira BuendiaJérôme RosAurélie SalavertCaroline SchaalMargaux TillierFrançoise ToulemondeChristophe VaschaldeJulian WietholdMarie-pierre RuasV. Zech-matternesubject
[SDV] Life Sciences [q-bio]analyse spatiale des donnéesVitis vinifera[SDV]Life Sciences [q-bio]diffusion[SHS] Humanities and Social Sciencesviticulture[SHS]Humanities and Social Sciencesdescription
International audience; Le vin joue un rôle économique et culturel capital depuis l’âge du Fer en France. Dès cette époque, la viticulture s’implante dans le Midi méditerranéen puis va progressivement se diffuser dans la zone tempérée. L’archéologie a bien montré à quel point le Haut-Empire romain représente une étape clé dans cette diffusion (Poux et al. 2011). Cependant, les différents marqueurs à disposition de l’archéologie culturelle et spatiale (aménagements, structures, mobiliers) sont généralement limités à des fenêtres chrono-géographiques particulières. Changeant en fonction du contexte technique, culturel et environnemental, aucun ne permet véritablement de suivre l’expansion de la vigne sur le temps long et à l’échelle métropolitaine. A condition de travailler à partir d’un grand nombre de sites, les macrorestes végétaux (graines/fruits et bois/charbons de bois) peuvent ouvrir une telle perspective à l’échelle de l’Holocène, en offrant un moyen d’approcher les populations de vigne sauvage (Vitis vinifera subsp. sylvestris) ainsi que celles de la plante domestique (V. vinifera subsp. vinifera). Dans le cadre du programme de recherche de l’ANR Viniculture et du GDR BioarcheoDat nous réalisons une enquête collective visant à retracer, à partir des données archéobotaniques, les dynamiques chronologiques et spatiales de la répartition et des usages de la vigne sauvage ou domestique (répartition post-glaciaire, diffusion et fluctuations de la viticulture, contextes socio-environnementaux). Nous présentons dans cette communication un premier bilan résultant d’un inventaire à large échelle des sites archéologiques ayant fait l’objet d’une étude carpologique et/ou anthraco/xylologique, permettant (1) de recenser les attestations de la vigne, afin (2) d’évaluer la récurrence de ses vestiges selon le contexte géo-chronologique, le statut du site et sa localisation dans les réseaux de circulation, l’effort d’échantillonnage réalisé et les modes de préservation attestés.
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2021-10-13 |