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RESEARCH PRODUCT
Les mauvaises herbes sont-elles vraiment compétitrices vis-à-vis des cultures ?
Bruno Chauvelsubject
[SDV] Life Sciences [q-bio][SDE]Environmental SciencesComputingMilieux_MISCELLANEOUSdescription
Depuis les débuts de l’agriculture, les communautés de mauvaises herbes ont évolué sous l’effet de l’ensemble des pratiques culturales : désherbage,fertilisation, rotation des cultures. La lutte contre les plantes adventices s’est peu à peu modernisée en passant du désherbage manuel à un désherbage mécanique tracté et à partir du début du xxe siècle à l’utilisation de substances actives herbicides minérales puis de synthèse.Ces pratiques de désherbage ont été et sont encore motivées par le risque de pertes de rendement qui semble une évidence au point de justifier la dénomination de « mauvaise herbe ». Pourtant, il n’existe que très peu données permettant de quantifier de façon fiable la diminution de la production de la culture en présence d’espèces adventices. Aussi, dans un contexte l’agroécologie dans lequel les plantes adventices sont évaluéesaussi bien pour leurs services écosystémiques (fourniture de ressources aux communautés de l’agrosystème) que pour leurs dysservices(dégradation de la quantité et de la qualité de la récolte), les modes de gestion et la gestion ellemême des communautés de mauvaises herbes sont remises en question. Faut-il vraiment désherber les mauvaises herbes, sont-elles réellement source de pertes de rendement ? Les réponses sont encoreplus complexes aujourd’hui dans le contexte actuel de respect de la biodiversité où la perte de rendement peut être justifiée par un environnement de meilleure qualité
year | journal | country | edition | language |
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2020-11-06 |