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RESEARCH PRODUCT
L’organisation spatiale du paysage : un levier d’action pour promouvoir le service de prédation des graines d’adventices par les carabidés ?
Sarah LabruyèreBenoit RicciSandrine Petitsubject
[SDV] Life Sciences [q-bio][SDE] Environmental Sciencescarabidae[SDV]Life Sciences [q-bio]agroécologie[SDE]Environmental Sciences[SDV.BV]Life Sciences [q-bio]/Vegetal Biology[SDV.BV] Life Sciences [q-bio]/Vegetal Biologyservice écosystémiquepaysage agricoleinteractions biotiquesdescription
National audience; Le contexte actuel engage à développer une agriculture durable et entre autres de favoriser des services écosystémiques comme la régulation biologique des bio-agresseurs par des auxiliaires de cultures. Parmi les processus impliqués dans ces régulations biologiques, la prédation des graines d’adventices par les coléoptères carabidés opère de façon générique dans les parcelles cultivées et peut être considérée comme un service écosystémique. Elle résulte de l’action de certaines espèces ‘granivores’ spécialistes souvent peu abondantes dans les champs ainsi que de l’action d’espèces omnivores pour lesquelles les graines d’adventices peuvent représenter une ressource alternative. Promouvoir la régulation des adventices impliquerait d’augmenter l’abondance de carabes consommateurs de graines dans les parcelles agricoles au moment où leur consommation réduirait l’alimentation du stock de graines dans le sol. Pour atteindre cet objectif, il apparait nécessaire au préalable de comprendre le fonctionnement des populations de carabes granivores dans une mosaïque paysagère hétérogène au cours de la période d’activité de ces espèces. Ici, nous présentons un protocole de suivi de l’abondance, de la fitness des individus et des flux dans des habitats adjacents blé, colza et bandes enherbées dans le but de tester deux hypothèses. Une première hypothèse issue de la littérature est que le colza et les habitats herbacés favoriseraient l’abondance et la fitness des individus chez les espèces strictement granivores, au moins à certaines périodes de l’année. Une autre hypothèse est qu’il existe des flux directionnels importants entre ces trois habitats au cours du temps, notamment en réponse au développement phénologique des cultures et aux perturbations induites par les pratiques agricoles mises en place dans les parcelles. Avec la mise en place de modèles spatiaux, ces informations permettront d’obtenir une première approche du contexte paysager permettant de maximiser la provision de ce service écosystémique.
year | journal | country | edition | language |
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2014-10-27 |