6533b857fe1ef96bd12b5097
RESEARCH PRODUCT
Profil épidémiologique et mycologique des dermatophytoses au CHU de Dijon (2007–2016)
Alain BonninMarc SautourFrédéric DalleRobin TainturierStéphane ValotLouise Basmaciyansubject
2. Zero hunger0303 health sciences03 medical and health sciences0302 clinical medicineInfectious Diseases030306 microbiology030231 tropical medicine[SDV.MP.MYC]Life Sciences [q-bio]/Microbiology and Parasitology/Mycology[ SDV.MP.MYC ] Life Sciences [q-bio]/Microbiology and Parasitology/Mycology3. Good healthdescription
International audience; IntroductionL’objectif de ce travail a été d’étudier le profil épidémiologique et mycologique des dermatophytoses diagnostiquées au laboratoire de parasitologie-mycologie du CHU de Dijon.Matériel et méthodesIl s’agit d’une étude rétrospective qui couvre une période de 10 ans (2007–2016). Seuls les examens mycologiques positifs pour les dermatophytes ont été pris en compte pour cette étude (genres Epidermophyton, Microsporum et Trichophyton).De janvier 2007 à août 2014, l’identification de ces micromycètes a été réalisée selon les caractères macro- et microscopiques des colonies fongiques. À partir de septembre 2014, leur identification a été réalisée par microscopie et spectrométrie de masse MALDI-TOF.RésultatsParmi les 788 dermatophytes identifiés sur la période 2007-2016, les espèces les plus fréquemment isolées ont été Trichophyton rubrum (44 %), T. mentagrophytes (19 %), T. tonsurans (12 %), T. violaceum (12 %), T. soudanense (5 %), Microsporum canis (3 %) et M. audouinii var. langeroni (3 %).Quelques dermatophytes zoophiles atypiques ont parfois été isolés à partir de lésions cutanées : T. equinum (cheval), T. erinacei (hérisson), T. mentagrophytes var. porcellae (cochon d’inde), et T. verrucosum (bovidés).Au niveau clinique, les lésions ont été observées au niveau de l’ongle dans 35 % des cas, au niveau du cuir chevelu (34 % des cas) et au niveau cutané (31 % des cas).Chez l’enfant et l’adolescent (patients de moins de 15 ans), l’atteinte dermatophytique a principalement touché le cuir chevelu (91 % des cas), et les 3 principales espèces incriminées ont été T. tonsurans (33 %), T. violaceum (30 %) et T. soudanense (11 %). Pour les patients de plus de 15 ans, les lésions ont prédominé au niveau des ongles (54 %) et de la peau (44 %). La principale espèce responsable d’onyxis a été T. rubrum (82 %), et en seconde intention T. mentagrophytes (16 %) ; ces 2 espèces sont également incriminées majoritairement dans les atteintes cutanées : T. rubrum (45 %) et T. mentagrophytes (42 %).
year | journal | country | edition | language |
---|---|---|---|---|
2017-09-01 | Journal de Mycologie Médicale |