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Perdre le fil: labyrinthes de la littérature française moderne
Jacques Poiriersubject
Alain Robbe-GrilletGeorges Perec[SHS.LITT]Humanities and Social Sciences/LiteratureRaymond RousselLanguage and LiteratureLittérature française ― 20e siècle ― Histoire et critiqueArts in generalDédaleGéométrieGeometryPCentreSerge Dubrovsky[ SHS.LITT ] Humanities and Social Sciences/LiteratureNX1-820Labyrinthe[SHS.LITT] Humanities and Social Sciences/LiteratureSexeCenteraxe2SexMichel ButorLabyrinthMazedescription
From the day when Theseus killed the Minotaur, the Maze turned into a form in search of meaning, and became useless. As a result, one was enjoined to ascribe nw meanings to the empty strcuture. Modern writers, when confronted with such a void, will have explored all its possibilities: while some of them, like Michel Butor, dismiss the sacred dimensions, others, like Serge Doubrovsky, see in it the image of the self (the body, the psyche...), and others still, like Raymond Roussel, Alain Robbe-Grillet or Georges Pererc, make of the pure geometrical structure of the labyrinth an aesthetic model, and thus a mirror of the work of art. However, one still have to ask whether the labrinth is a valid metaphor for the writing or whether, more accurately, it cannot be the base of a theory of reading. Du jour où Thésée tue le Minotaure, le Labyrinthe, devenu une forme en quête de sens, se retrouve sans emploi. Du coup, nous nous trouvons sommés d’attribuer à cette structure vide des significations nouvelles. Confrontés à une telle vacance, les écrivains modernes en auront exploré tous les possibles : tandis que certains, comme Michel Butor, donnent congé à la dimension sacrée, d’autres, comme Serge Doubrovsky, voient en lui l’image du moi (le corps, la psyché…), et d’autres encore, comme Raymond Roussel, Alain Robbe-Grillet ou Georges Perec, font de cette pure structure géométrique qu’est le labyrinthe un modèle esthétique, et donc un miroir de l’oeuvre. Il restera cependant à se demander si le labyrinthe vaut comme métaphore de l’écriture ou si, plus encore, il ne peut pas fonder une théorie de la lecture. Du jour où Thésée tue le Minotaure, le Labyrinthe, devenu une forme en quête de sens, se retrouve sans emploi. Du coup, nous nous trouvons sommés d’attribuer à cette structure vide des significations nouvelles. Confrontés à une telle vacance, les écrivains modernes en auront exploré tous les possibles : tandis que certains, comme Michel Butor, donnent congé à la dimension sacrée, d’autres, comme Serge Doubrovsky, voient en lui l’image du moi (le corps, la psyché…), et d’autres encore, comme Raymond Roussel, Alain Robbe-Grillet ou Georges Perec, font de cette pure structure géométrique qu’est le labyrinthe un modèle esthétique, et donc un miroir de l’oeuvre. Il restera cependant à se demander si le labyrinthe vaut comme métaphore de l’écriture ou si, plus encore, il ne peut pas fonder une théorie de la lecture.
year | journal | country | edition | language |
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2009-10-01 |