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RESEARCH PRODUCT
Evolution rétrospective du risque gélif hivernal en climat tempéré suite au réchauffement climatique
Thierry CastelChristophe LecomteY. RichardAnnabelle Larmuresubject
[SDE] Environmental Sciencesclimatfrost risk[SDV]Life Sciences [q-bio]risque gélifréchauffement abruptacclimationwinter[SDV] Life Sciences [q-bio][SDU.STU.CL] Sciences of the Universe [physics]/Earth Sciences/Climatology[SDU.STU.CL]Sciences of the Universe [physics]/Earth Sciences/Climatology[SDE]Environmental Sciences[SDV.BV]Life Sciences [q-bio]/Vegetal Biology[SDV.BV] Life Sciences [q-bio]/Vegetal BiologyhivernalacclimatationclimateComputingMilieux_MISCELLANEOUSwarming shiftdescription
Prod 2019-139 BAP POLE EA GEAPSI INRA AGROSUP; National audience; Les modalités du réchauffement climatique sur l’Europe de l’ouest montrent pour les températures une rupture nette en 1987/1988. Deux régimes distincts de température ont eu cours de part et d’autre de cette rupture. Cela offre une opportunité pour évaluer un impact du réchauffement en Bourgogne Franche-Comté. Peu de travaux documentent néanmoins les conséquences du réchauffement hivernal sur la végétation en général et les cultures en particulier. Pourtant, ces dernières années, des travaux suggèrent une augmentation du risque gélif présentée comme un effet paradoxal du réchauffement climatique. En combinant, sur la période 1958-2015, des données journalières et spatialisées de Météo-France avec un modèle de stress gel validé pour le pois d’hiver, nous avons étudié l’effet du réchauffement sur l’évolution du risque gélif sur cette espèce. Les résultats montrent que la diminution du stress gel observée suite à la rupture climatique masque une évolution subtile et opposée des deux composantes du risque que sont le nombre et l’intensité des évènements stress-gel. L’augmentation du nombre d’évènements gélifs supporte l’idée de « paradoxe » du réchauffement, tandis que la forte diminution de leur intensité est plus conforme à l’idée que l’on se fait des effets du changement climatique. Le mécanisme d’acclimatation des plantes au gel et la structure de l’aléa climatique « gel » sont des éléments clés pour comprendre l’évolution du risque gélif hivernal en contexte de réchauffement. Nos travaux apportent des réponses sur les stratégies culturales et d’amélioration variétale à privilégier pour s’adapter aux changements climatiques projetés.
year | journal | country | edition | language |
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2018-10-19 |