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RESEARCH PRODUCT
Évaluation par questionnaire des pratiques de la curiethérapie de prostate en France
D. PeiffertJean-luc MoreauJean-michel Hannoun-leviLuc CormierB. DelattreJ.l. DescotesC. Borgognosubject
Gynecologymedicine.medical_specialtyPracticebusiness.industryUrology[SDV]Life Sciences [q-bio]Brachytherapy030232 urology & nephrologyProstate3. Good health03 medical and health sciences0302 clinical medicine030220 oncology & carcinogenesisCuriethérapiemedicineFrancePratiquesbusinessSurveydescription
Resume Introduction La curietherapie des cancers de la prostate s’est progressivement implantee dans l’arsenal therapeutique comme une alternative a la prostatectomie radicale et a la radiotherapie externe. Dans le groupe des patients presentant un cancer de pronostic favorable, les survies specifiques depassent 95 % a 10 ans. L’objectif de cette etude est de decrire la place actuelle et les pratiques de la curietherapie en France. Materiel et methodes Un questionnaire realise en association avec l’Association francaise d’urologie (AFU) et la Societe francaise de radiotherapie oncologique (SFRO) et evaluant les differentes pratiques de la curietherapie en France a ete adresse a tous les urologues et radiotherapeutes qu’ils pratiquent ou non la curietherapie. Resultats Au total, 1417 questionnaires ont ete envoyes et 285 reponses ont ete recueillies provenant de 211 urologues (74 %) et 74 radiotherapeutes (26 %). Soixante (21 %) pratiquaient la curietherapie (31 urologues, 29 radiotherapeutes). La technique a faible debit de dose par implants permanents etait la plus frequemment utilisee (83,3 %). Quatre-vingt-dix pour cent des sondes recommandent la curietherapie pour les cancers de prostate a faible risque tandis que 73 % pratiquent dans les risques intermediaires favorables et seulement 13 % chez les hauts risques. Conclusion La curietherapie reste rarement realisee pour les cancers de prostate a faible risque. Une revision des recommandations est sans doute indispensable au vu des bons resultats dans ce groupe moyennant une selection rigoureuse des patients. Le binome urologue-radiotherapeute reste indispensable dans une prise en charge globale du patient. Niveau de preuve 4.
year | journal | country | edition | language |
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2017-10-01 |