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RESEARCH PRODUCT

Auto-transplantation hépatique après résection ex-vivo pour échinococcose alvéolaire au stade terminal

Jin-ming ZhaoG. MantionG. MantionT. AjiT. TuxunHao WenYingmei Shao

subject

03 medical and health sciences0302 clinical medicine030211 gastroenterology & hepatologyGeneral Medicine030230 surgery

description

Resume La resection complete des lesions, associee a un traitement par albendazole pendant deux ans representent le traitement le plus efficace de l’echinococcose alveolaire hepatique (EAH). Seulement un petit nombre de patients peuvent beneficier d’une hepatectomie conventionnelle du fait de l’infiltration extensive des lesions hepatiques d’EAH et pour les autres patients un traitement par albendazole avec ou sans allotransplantation ou un traitement interventionnel non chirurgical doivent etre envisages. Bien que la transplantation soit consideree comme une option legitime pour des cas aussi avances, la penurie de donneurs d’organes, la necessite d’un traitement immunosuppresseur postoperatoire a vie et une possible recidive due aux effets secondaires des traitements medicaux, les chirurgiens ont ete motives pour chercher une modalite alternative possible. C’est dans cette optique que la resection « ex vivo » des lesions hepatiques suivie par l’autotransplantation du foie residuel sain (ELRA) a ete entreprise pour la premiere fois chez un patient avec une echinococcose alveolaire (EA) au stade terminal par les auteurs en 2011 et realisee a ce jour chez 94 patients avec des resultats cliniques prometteurs. Les donnees actuellement disponibles chez les 69 premiers patients, confirment que la resection ex vivo suivie d’autotransplantation pour les lesions d’EAH au stade terminal est une option emergente en cas de lesions non resecables par chirurgie classique avec une mortalite globale de 7 % a 30 jours et une survie sans recidive de 100 %. La selection minutieuse des patients, l’evaluation precise du volume et de la qualite du foie restant sont les cles de la reussite du geste chirurgical. Des cohortes complementaires avec un nombre plus eleve de patients et un suivi a plus long terme devraient confirmer ces resultats.

https://doi.org/10.1016/j.banm.2019.01.003