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Phantom of the Paradise de Brian De Palma ou comment la captation sauve de la mort
François Ribacsubject
[SHS.MUSIQ]Humanities and Social Sciences/Musicology and performing arts[SHS.SOCIO]Humanities and Social Sciences/Sociology[SHS.SOCIO] Humanities and Social Sciences/Sociology[ SHS.MUSIQ ] Humanities and Social Sciences/Musicology and performing artsmedia_common.quotation_subjectArt[ SHS.SOCIO ] Humanities and Social Sciences/Sociologyrock et cinéma[SHS.MUSIQ] Humanities and Social Sciences/Musicology and performing artsreprise / pastiche / parodiecover version / pastiche / parodyRock musiccinémacinema / film industryHumanitiespopular music studiesmedia_commondescription
J’ai récemment lu sur un site web consacré à Brian De Palma, qu’il avait eu l’idée du film après qu’il ait entendu une version instrumentale d’une chanson des Beatles dans un ascenseur, ce que l’on appelait dans les années soixante-dix la muzak, une musique d’ambiance réalisée pour les lieux publics à base de tubes réarrangés.Mais Brian de Palma n’a pas seulement réalisé un film sur les relations du rock et du show-bizz et une parodie féroce des producteurs. Le film est également une réflexion très aboutie sur la façon dont les supports d’enregistrements (qu’il s’agisse de la pellicule ou du disque) ont profondément modifié les rapports entre les auteurs (au sens large), les éditeurs, les interprètes et le public. De Palma nous livre sa version du mythe faustien, après les inventions des Frères Lumière et de Thomas Edison.Remake rock d’un film muet intitulé le Fantôme de l’Opéra, lui-même adaptation du roman éponyme de Gaston Leroux, Phantom of the Paradise se déroule dans l’univers du glam-rock et du milieu des années soixante-dix.
year | journal | country | edition | language |
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2004-01-01 |