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RESEARCH PRODUCT
Graphic hyperboles and critical dystopia in Miguel Brieva's drawings
Judite Rodrigues Balbuenasubject
déformations carnavalesquesdétournementhumour[SHS.ART] Humanities and Social Sciences/Art and art history[SHS.ART]Humanities and Social Sciences/Art and art historyImage (domaine hispanique contemporain)hyperboledescription
Dorothée CHOUITEM, Louis IMPERIALE, Joanna WILK-RACIĘSKA (coord); International audience; Dans les dessins de Miguel Brieva (Séville, 1974), l’humour participe assurément d’un exercice de déconstruction. Critique, moqueur, destructeur, son geste graphique se complait dans la propension à l’exagération, à l’hyperbole et au « superlatif ». L’intention est de mettre au jour les nouvelles formes de violence de la période présente de l’hypercapitalisme. La félicité n’étant guère questionneuse, c’est le dessin, en tant qu’outil de monstration, qui sera chargé de présenter les contreparties de nos jouissances acquises. Les images auront ici pour ambition de participer au renversement des insoutenables aujourd’hui à l’œuvre (Yves Citton) : insoutenable d’ordre social, éthique ou environnemental. L’humour dans un style de loquacitas graphique se déclinera dans cette analyse sur trois moments : le superlatif pour dire les excès du monde moderne, le hors-norme dans l’exercice d’anatomie de l’homo consumens et les distorsions et la carnavalisation de l’Histoire. L’insolite, l’étrange, le détournement des conventions trouveront ici leurs meilleures occasions de faire résurgence dans les modalités du geste graphique de ce dessinateur.
year | journal | country | edition | language |
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2020-01-01 |