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RESEARCH PRODUCT

Present Uncertainty and Looking to the Past: The Ambiguous Literary Nationalism of Putnam’s Monthly

Mark Niemeyer

subject

[SHS.LITT] Humanities and Social Sciences/LiteraturePutnam's Monthllyliterary nationalismGeorge Palmer Putnamhistoirenationalisme littéraireinternational copyright protectionrevues américaines d’avant la guerre de SécessionAmerican antebellum magazineshistoryPutnam’s Monthlyprotection internationale des droits d’auteur

description

Putnam’s Monthly (1853-1857) was one of the best literary and general interest magazines in antebellum America. Besides its high quality, what made the New York-based magazine stand out was its commitment to publishing American writers and focusing on American themes at a time when, with no reliable international copyright protection in place, many periodicals in the United States were in the habit of reprinting the works of foreign (primarily British) authors, sometimes without payment. However, despite its optimistic literary nationalism, Putnam’s Monthly expressed uncertainty about the quality of contemporary American literature and, indeed, about the capacity of American society to encourage cultural pursuits. And when the magazine looked towards the nation’s past—an important theme for literary nationalists—there, too, its view of the United States seemed uncertain. And the magazine also made an almost desperate attempt to paint a positive picture of the nation’s literary situation in part by exploiting a certain vagueness created by the evolving definition of the term “literature.” This article explores some of the ambiguities created by the tension between the editorial policy of literary nationalism adopted by Putnam’s Monthly and the uncertainties expressed in its pages about the state of American letters. Putnam’s Monthly (1853-1857) fut une des meilleures revues littéraires et d’intérêt général dans l’Amérique d’avant la guerre de Sécession. À part sa grande qualité, ce qui a rendu ce magazine new-yorkais exceptionnel était son engagement à publier des auteurs américains qui traitaient de sujets états-uniens à un moment où, en l’absence de protection internationale fiable du droit d’auteur en place, de nombreuses revues aux États-Unis republiaient des œuvres d’auteurs étrangers (surtout britanniques), parfois sans les payer. Pourtant, en dépit de sa politique de nationalisme littéraire, Putnam’s Monthly s’interrogeait sur la qualité de la littérature américaine contemporaine et sur la capacité de la société américaine à encourager des activités culturelles. Quand la revue regardait vers le passé de la nation – un sujet important chez les nationalistes littéraires – là aussi son bilan semblait être mitigé. On perçoit une tentative presque désespérée pour valoriser la situation littéraire du pays, s’appuyant notamment sur une certaine imprécision créée par l’évolution de la définition du terme « littérature ». Cet article explore certaines des ambiguïtés créées par la tension entre la politique éditoriale de nationalisme littéraire adoptée par Putnam’s Monthly et les incertitudes exprimées dans ses pages sur l’état de la littérature américaine.

10.4000/erea.16299https://journals.openedition.org/erea/16299