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La Dernière Cène du réfectoire du monastère de Santa Cruz de Coimbra par Maître Hodart : considérations préalables sur la place d’une œuvre singulière

Jean-marie Guillouët

subject

Suppermedia_common.quotation_subjectSubject (philosophy)HistoriographyArt[SHS.ART]Humanities and Social Sciences/Art and art historyThe artslanguage.human_languageIdentity (philosophy)visual_artReelvisual_art.visual_art_mediumlanguage[SHS.ART] Humanities and Social Sciences/Art and art historyPortugueseTerracottaHumanitiesComputingMilieux_MISCELLANEOUSmedia_common

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Cet article a pour but de traiter d’une question qui hante l’historiographie de la Renaissance portugaise depuis longtemps. Le magnifique groupe de terre cuite grandeur nature représentant la Cène dans le réfectoire du monastère de Santa Cruz de Coimbra est aujourd’hui l’un des chefs-d’oeuvre du musée Machado de Castro de la ville, ainsi qu’encore une énigme. L’identité et le parcours du mystérieux maître Hodart, auquel quelques maigres sources permettent d’attribuer le groupe, restent l’objet de nombreuses spéculations. Ce texte se propose donc de situer cette oeuvre emblématique dans le concert plus large des arts européens du premier quart du XVIe siècle et de reconnaître des liens possibles avec l’oeuvre d’Antoine Juste pour le château de Gaillon, quelques années plus tôt. Cette réévaluation du dossier formel de Maître Hodart conduit surtout à s’interroger sur le lien qui peut être établi, au début de l’ère moderne, entre les options stylistiques de cet “effet de réel” et l’orientation dévotionnelle de l’observance religieuse.

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