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RESEARCH PRODUCT

L'Ilot de Chaleur Urbain de l'agglomération dijonnaise : campagne instrumentale in situ et modélisation climatique régionale haute résolution

Benjamin PohlYves RichardManon KohlerJustin EmeryThierry CastelBenjamin De LapparentJustine RouxO. Codet-hacheSophie BientzFranck DumaitreHélène ToussaintAnne-cerise TissotDenis TheveninThomas Thévenin

subject

[SDU.STU.CL] Sciences of the Universe [physics]/Earth Sciences/Climatology[SDU.STU.CL]Sciences of the Universe [physics]/Earth Sciences/Climatology

description

International audience; Ce travail présente les résultats préliminaires de caractérisation de l'ilot de chaleur urbain de l'agglomération dijonnaise (extension, intensité, variabilité) obtenus d'une part à l'aide d'une campagne de mesure instrumentale, d'autre part à l'aide du modèle de canopée urbaine BEP-BEM couplé au modèle de climat régional WRF/ARW. Les simulations numériques sont d'abord effectuées en mode hindcast sur l'été 2006 (ayant connu un épisode caniculaire) à une résolution horizontale de 150m. Un travail important a consisté à produire des conditions aux limites aussi réalistes que possible pour obtenir une occupation du sol et une morphologie urbaine de bonne qualité. L'approche retenue se base sur les bases de données Corine Land Cover, IGN, INSEE et OpenStreetMap pour rendre la démarche aussi généralisable que possible. Les résultats de ces simulations montrent une variabilité temporelle satisfaisante en regard des stations Météo-France locales. La campagne de mesure, réalisée pendant l'été 2014 dans le cadre du Plan Climat Énergie Territoire (PCET) du Grand Dijon, comprend 50 sondes Hobo proV2 déployées sur l'ensemble de l'agglomération. Le choix des sites a été effectué de manière à ce que les différents types d'environnement urbain (Oke, 2006) soient représentés. Afin que chaque site de mesure soit représentatif du quartier, et le moins possible influencé par son environnement immédiat (rue, cour, ....), des sites ouverts ont été sélectionnés, évitant le plus possible les ombres portées (bâtiments, arbres, ...). Les abris M-RSA contenant les sondes ont été fixés à 3 m du sol sur des candélabres, côté sud, ce au moyen de pattes prolongées afin d'éviter que la température soit influencée par le candélabre (variable en couleur comme en matériau). La densité du réseau de mesures permet une spatialisation relativement fine du champ de température (en dépit d'un été ayant connu un déficit radiatif très élevé, en particulier sur le nord-est de la métropole). L'étape suivante consiste à croiser et comparer les deux approches sur les années 2013-2014 : à l'heure de ces AMA2015, ce travail poursuit son cours.

https://hal-agrosup-dijon.archives-ouvertes.fr/hal-02159119