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RESEARCH PRODUCT
Modification des ingestions protéiques par la séance d’hémodialyse : une piste pour lutter contre la dénutrition
Laurent BrondelAnna FilanciaChristian MoussonP. DubotCorinne LeloupLuc PénicaudThomas MouillotJean-simon Virotsubject
[ SDV.MHEP.UN ] Life Sciences [q-bio]/Human health and pathology/Urology and Nephrology[SDV.AEN] Life Sciences [q-bio]/Food and Nutrition[SDV.MHEP] Life Sciences [q-bio]/Human health and pathologyNephrology[ SDV.AEN ] Life Sciences [q-bio]/Food and Nutrition[ SDV.MHEP ] Life Sciences [q-bio]/Human health and pathology[SDV.MHEP.UN] Life Sciences [q-bio]/Human health and pathology/Urology and Nephrology[SDV.AEN]Life Sciences [q-bio]/Food and Nutrition[SDV.MHEP.UN]Life Sciences [q-bio]/Human health and pathology/Urology and Nephrology[SDV.MHEP]Life Sciences [q-bio]/Human health and pathologydescription
Introduction La denutrition proteino-energetique est un facteur de risque de mortalite chez les patients (P) en hemodialyse (HD). Le but de l’etude est de determiner si les apports alimentaires sont modifies par la seance d’HD et d’en rechercher d’eventuels mediateurs. Patients et methodes Un large choix d’aliments est propose a des P dialyses, non diabetiques, non fumeurs, sans comorbidite evolutive, 2 jours consecutifs a 12 heures apres l’HD et un jour sans HD. Les P choisissent la nature et la quantite d’aliments et leurs ingestions sont quantifiees. Des questionnaires avec echelle visuelle analogique permettent d’evaluer les criteres de choix des aliments. Les concentrations plasmatiques d’acides amines (AA) sont mesurees avant et apres HD. Les tests statistiques utilises sont le test de Student, t et t paire. Resultats Dix-huit P (10 H, 8 F), d’âge moyen 69 ± 11 ans, sont inclus. Leur BMI est de 26 ± 5,8, leur albuminemie de 37,7 ± 3,9 g/L, leur prealbuminemie de 322 ± 82 mg/mL. Apres l’HD, les P mangent significativement plus de proteines (test de t paire) : 68,9 ± 19,8 g vs 58,6 ± 21 g (p = 0,004), soit une difference de 18 %, alors que les ingestions de glucides (40 ± 4 g vs 40 ± 5 g) et de lipides (75 ± 20 g vs 70 ± 22 g) ne sont pas differentes. L’apport calorique total n’est pas different apres l’HD (1114 ± 254 kcal vs 1027 ± 297 kcal, p = 0,08). Les P mangent plus de proteines du fait de leur faim (8,53 ± 2,44 vs 7,9 ± 2,6, p = 0,008). L’HD induit des reductions significatives d’AA plasmatiques. Discussion la seance d’HD est suivie d’une sensation de « faim specifique » et d’ingestion significativement accrue de proteines sans modification des apports caloriques ni des autres nutriments. Conclusion Les prescriptions dietetiques doivent recommander un apport proteique plus riche apres HD pour lutter contre la denutrition proteino-energetique. Comme chez l’animal, les diminutions d’AA plasmatiques pourraient etre associees a ce comportement alimentaire.
year | journal | country | edition | language |
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2015-09-29 |